Le Salon du CCAA 2026 aura lieu du 13 janvier au 1er février 2026 à la Maison des Arts, 20 rue Velpeau – Antony.
Les dates à retenir Inscriptions : avant le mercredi 12 novembre 2025 Dépôt des œuvres : mardi 6 janvier 2026 de 13h00 à 17h30 à la Maison des Arts Vernissage : mardi 13 janvier 2026 à 19h00 Retrait des œuvres : dimanche 1er février de 17h à 19h
Prix de peinture de la Ville : Freia SICRE – PivoinesPrix de sculpture de la Ville : Marie-Christine ROTH – Tête de femmePrix de peinture sur papier CCAA : Viktoriia SVIATIUK – Jardin exotiquePrix de peinture sur toile CCAA : Marie-Laure CABON – La femme au chapeau bleuPrix de sculpture CCAA : Mario DI NINO – Câlins et chuchotements
Prix de peinture de la Ville : Freia SICRE – Pivoines Prix de sculpture de la Ville : Marie-Christine ROTH – Tête de femme Prix de peinture sur papier CCAA : Viktoriia SVIATIUK – Jardin exotique Prix de peinture sur toile CCAA : Marie-Laure CABON – La femme au chapeau bleu Prix de sculpture CCAA : Mario DI NINO – Câlins et chuchotements
Bois-pierre, pierre-bois, deux matériaux opposés : l’un végétal, l’autre minéral ; l’un doux et chaleureux, l’autre froid et rugueux ; l’un où la veine de la vie pulse, l’autre inerte, morte. Pourtant, dans mes sculptures l’un fait partie de l’autre.
Dans ce dialogue de deux univers opposés, on se croise, on s’entremêle, on se provoque, on se dévore, on se déchire mais on joue aussi, on danse, on chante, on se respecte, on coexiste. Et c’est souvent la relativité des forces qui ressort dans ces relations passionnées, complexes. Quelquefois, c’est ce mystérieux fossile aux vertus régulatrices d’énergie qu’est l’ambre qui sait calmer les tensions et les conflits propres aux relations bois-pierre. C’est une confrontation, éternelle course entre la vie et la mort où il n’y a pas de vainqueur. Ainsi, le rapport de forces se trouve neutralisé, permettant ainsi à ces deux matériaux antithétiques de ne former qu’un : le boispierre.
Jean-Pierre Monnot vit et travaille en région parisienne. Passionné de peinture très jeune puis, plus tard, architecte de métier, son œuvre interpelle le spectateur surpris par son univers composé de constructions gigantesques noyées dans le brouillard. Ses paysages urbains distillent une ambiance particulière, un peu glacée, encore accentuée par l’utilisation des tons gris et bleutés.
Il travaille simultanément sur plusieurs toiles dont chacune prendra forme au terme d’une gestation de plusieurs mois. Dans son œuvre, il rejette toute idée de souffrance et de pessimisme. il dit : « je m’inspire de l’intemporalité des choses, et notamment de la superposition des paysages qui pourraient se trouver au même endroit à différentes époques ». Il se sent proche du courant Symboliste Romantique et d’artistes comme Roland Cat et Arnold Böcklin. Jean-Pierre Monnot revendique une poésie presque impersonnelle, fondée sur la rigueur du trait. Son art paraît désintéressé mais se caractérise par la dominance de la sensibilité et de l’imagination sur la raison. Il nous propose d’explorer l’invisible du monde.